Daymare Cat, Ecrans review


Avec la course aux meilleurs graphismes que se livrent les jeux next-gen, on en oublierait presque le pouvoir de la simplicité. Mateusz Skutnik et ses univers sont là pour nous le rappeler. Après nous avoir enchanté avec ses Gnomes, rendu fous avec ses Submarines et en règle générale fait passer de très bons moments avec tous ses jeux Pastel Games, c’est la série des Daymare Town qui est de retour.

Composé de trois épisodes principaux (le quatrième est à 40% terminé) et de trois spin-off épisodes secondaires, ces jeux d’aventure/plateforme/puzzle sont une expérience graphique à part entière. Univers en noir et blanc entre Tim Burton et Shel Silverstein, le décor fourmille de détails tant le dessin est précis et sans fioriture.

Ce dernier opus, Daymare Cat, nous place dans une ville cauchemardesque, distordue et vide. L’atmosphère est pesante, la sortie inconnue. La seule chose qui nous accompagne est le vent. Mais ici et là, bien cachés, reposent cinq disques que l’on devra placer sur des phonographes, chacun laissant entendre sa propre mélodie. Le jeu est court mais la difficulté est bien dosée. Enchanteur par ses graphismes et son ambiance, poétique et sombre à la fois, Daymare Cat est un vrai chef d’œuvre.

Par Corentin Courtois